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HISTORIQUE DU SHIATSU

Le mot SHIATSU se décompose en 2 syllabes : la première « SHI » signifie doigt et la deuxième « ATSU » veut dire pression.

On pourrait donc traduire par digipression.

L’origine du SHIATSU vient sans doute du fait que l’homme a commencé à se masser pour palier à la douleur, la forme thérapeutique de ce soin n’est reconnue que depuis une cinquantaine d’année au Japon, alors qu’il tire son origine d’un système de pensée et de pratique qui s’est développé sur plus de 5000 ans.

En comparaison, le SHIATSU animalier est relativement récent puisque les techniques ont été transposées dans les années 80 par PAMELA HANNAY, praticienne SHIATSU humain, à l’institut OHASHI de New York.

Le SHIATSU est une méthode de soins fondée sur les principes fondamentaux de la médecine chinoise traditionnelle.


THEORIE SUR LE SHIATSU

Le SHIATSU est fondé sur le principe que le corps et l’esprit ne font qu’un, grâce à l’énergie KI qu’on peut aussi traduire par « souffle vital ».

Au début de tout, il y a le TAO, le mouvement perpétuel, le flux et le reflux.

Les 2 courants qui le composent sont le YIN et le YANG.

Le KI se manifeste de 5 manières : les 5 éléments. Le BOIS, le FEU, La TERRE, le METAL et l’EAU.

Le TAO c’est l’équilibre qui règne entre toutes les forces qui circulent en toutes choses.

C’est le Yang positif, c’est le Yin négatif, le blanc et le noir.

Dans le TAO, le YANG représente la spiritualité et le YIN la matérialité. Le TAO c’est l’harmonie.

Le YIN est ce qui a tendance à se disperser, de la terre vers le ciel.

Le YANG est ce qui se concentre, il va du ciel vers la terre.

YANG et YIN sont des dualités que l’on retrouve en toutes choses, c’est l’interaction entre les 2 pôles qui crée l’énergie, ils sont complémentaires.


LES MECANISMES DU SHIATSU

En médecine orientale, l’énergie KI circule le long de lignes appelées méridiens.

Sur ces méridiens, il existe des points nommés TSUBOS.

Ce sont les points d’acupuncture, ces points sont les endroits où se concentre l’énergie

Les MERIDIENS et les TSUBOS sont reliés aux organes internes et en sont l’expression à la surface de la peau.

Par exemple, lorsqu’un organe est en dysfonctionnement, le méridien et le Tsubos lui correspondant laisseront apparaître des signes d’avertissement.

Ces signes pourront varier en fonction de la nature, notion de vide et de plein, de douleur, d’un manque d’énergie, d’un trou sur le trajet du méridien…

Les points situés le long de la colonne vertébrale sont appelés SHU, ces points correspondent à des terminaisons de nerfs, des ganglions sympathiques reliés aux organes internes par l’intermédiaire du rachis.

Lorsque l’on presse ce point, l’organe relié reçoit le même stimulus et inversement l’organe peut envoyer un signal en cas de problème.

D’où l’importance du toucher du praticien : les doigts vont servir à la fois à envoyer des informations mais aussi à recevoir des réponses en retour.

Les pressions et relâchements vont servir à rétablir l’équilibre énergétique dans les méridiens.

En orient, l’organe est considéré en tant que fonction.

C’est le système nerveux autonome qui s’occupe des fonctions réflexes du corps.

C’est lui qui gère les réactions de notre corps face aux stimuli externes.

Il fonctionne de 2 manières, soit il s’adapte et c’est la fonction parasympathique, soit il se ferme et c’est la fonction orthosympathique.

C’est cette deuxième fonction qui est responsable des blocages d’énergie et donc du dysfonctionnement de notre organisme. Le système sympathique sert en fait à mettre en route les défenses de notre corps face aux agressions extérieures.

Lorsque le corps lutte contre les microbes, il lutte également contre le stress, sa principale défense est le système sympathique qui lui permet de se fermer complètement en attendant de pouvoir trouver une solution d’adaptation.

Le SHIATSU par son action de détente, vise à stimuler les défenses naturelles de l’organisme et à faire lâcher les tensions créées par le système nerveux autonome.


LES EFFETS DU SHIATSU

La maladie est synonyme en médecine orientale de déséquilibre énergétique, d’origine externe ou interne.

Le praticien va chercher à tonifier ou disperser l’énergie afin de rétablir l’équilibre du KI dans le corps.

Sous l’effet du SHIATSU l’énergie se déplace naturellement dans le corps là où les besoins s’en font sentir.

Les défenses naturelles de l’organisme sont stimulées, le corps se délie, l’esprit se détend grâce à la libération d’endorphines dans le sang.

Les endorphines sont les anti-inflammatoires naturelles du corps.

Chez le cheval, des effets secondaires peuvent apparaître : des bâillements successifs et répétés, pendant la séance ou après, signes de décontraction, l’envie de faire une petite sieste, de partir en coups de cul, de ressentir des picotements, envie de se rouler, envie de s’étirer…

Il faut donc conseiller au propriétaire de ne pas monter son animal après une séance.

De même, il est conseillé à une personne ayant reçu un soin shiatsu, de ne pas travailler le jour même et de rester attentif à ses ressentis dans les jours suivants.

Auteur/autrice

me7sud@gmail.com