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(Court extrait de communication animale)

Parfois, nous croyons que notre animal fait partie de notre famille,
mais en réalité, c’est nous qui faisons partie de la sienne.

C’est le cas de Togo, un chien à l’âme noble, qui voyait son humain comme son “petit”.
Tel une mère poule suivie de ses canetons, il se sentait investi d’une mission : veiller sur lui.

Son humain m’a contactée car Togo, à chaque départ, se mettait à hurler tel un loup.
En communication, il m’a montré l’image d’un rocher, d’où il appelait sa meute pour être entendu de loin.
Son humain m’a alors confirmé qu’effectivement, Togo se plaçait toujours en hauteur — sur le toit de sa cabane — pour “l’appeler”.

Togo craignait que son humain ne soit pas en sécurité sans lui.
Il se percevait comme son gardien, son protecteur, conscient de la fragilité intérieure de son compagnon.
Il me montrait un homme doux, sensible, un peu frêle — ce que son humain confirma aussitôt, surpris que cela transparaisse à travers la communication à distance.

Pour apaiser Togo, il suffisait que son humain le prévienne avant de partir, et surtout qu’il lui montre intérieurement sa force, qu’il incarne la confiance et la sécurité.
En retour, Togo l’aidait à travailler ce sentiment de solidité, à s’affirmer dans le monde, à redresser la tête.

Car parfois, l’animal ne cherche pas seulement à être rassuré.
Il nous pousse à nous élever à sa hauteur, à devenir la version plus ancrée et plus forte de nous-même.

Togo n’était pas le petit de son humain.
C’est son humain qui grandissait à ses côtés.

Auteur/autrice

me7sud@gmail.com